Les grecs anciens ont donné le nom «krystallos» (cristal) au quartz sans aucune impureté. C’était une matière transparente idéale ressemblant à la glace. Les cristaux de quartz étaient utilisés pour fabriquer des lentilles à l’aide desquelles on allumait le feu.

Le cristal tel qu’on le connait aujourd’hui est apparu dans la première moitié du XVIIe siècle, quand les Anglais ont remarqué que l’ajout de l’oxyde de plomb au verre assurait la transparence idéale de l’article pour révéler l'éclat des multiples facettes multiples brillaient, et que l’article en lui-même produisait un son mélodieux au contact.

La teneur en oxyde de plomb des articles en cristal modernes est égale ou supérieure à 24 % assurant des jeux de lumière, l’éclat et la luisance des surfaces.

Le sable de silice sert de matière première pour la fabrication du cristal. Mais des ajouts sont faits pour colorer les articles. Par exemple, des couleurs bleues pures sont assurées par le cobalt, la nuance violette est assurée par l’oxyde de manganèse, la nuance rouge – par les composés du cadmium ou de l’or. Le vert malachite est obtenu grâce à l’ajout d’oxyde de cuivre.

Pour obtenir le cristal, on fabrique d’abord un lit de fusion : de l’oxyde de plomb est ajouté à du sable fondu dans le four chauffant à la température de 700 degrés. Les articles faits à la main sont travaillés par plusieurs personnes à la fois, car la masse se refroidit très vite.

D’abord les maîtres cristalliers soufflent le volume et la forme dans la masse à l’aide des tubes à poire en caoutchouc.

Le tube de composition ne peut porter qu’une seule goutte de matière brûlante qui est ensuite mise dans un moule. Le pressier s’en occupe ensuite. Puis l’article est recuit dans un four pour assurer un refroidissement plus régulier pendant 1,5 heures environ une heure et demie. Lorsque la température a diminuée jusqu’à 50 degrés, la partie avec le tube à souffler est coupée.

 

À la dernière étape, les facettes de diamant sont formées. Le rectifieur réalise le dessin : tout d'abord de simples dessins géométriques pour finir par des images originales. Le contrôle qualité comprend la mesure de l’épaisseur du verre, de la courbure du pied, l’examen pour détecter des bulles ou inclusions. L’article fini en cristal est marqué et emballé.

L’histoire du Cristal de Bohème commence au temps des Celtes et ce n’est pas étonnant : il était facile de trouver différentes matières premières pertinentà la proximité des massifs montagneux. Mais l’histoire du cristal de la Tchéquie a commencé au XVIIe siècle, lorsque l'on a commencé à ajouter de l’oxyde de plomb au sable de silice. Le résultat a dépassé les attentes – les articles en Cristal de Bohèmia ont surpassé en qualité et en beauté le verre vénitien.

Une autre différence du Cristal de Bohèmia  – l'absence presque totale de linge de jonction. Ceci est un témoin de la plus haute qualité.

Chaque article en cristal fait à la main est exclusif.